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vendredi 26 mars 2010

Falloir

Faut ben, faut ben danser tout nu dans les rues pour métamorphoser le gris sale du béton hurlant.

Remplir les nids de poule avec mashmallows pour faire rebondir les beaux gros Hummers dans les tours du centre-ville.

Peindre des étoiles filantes sur les vitrines des magasins chic-chic avec les éclats de verre explosés dans le smog.

Suspendre les avocats par leur cravate sur des cordes à linge entre les HLM pour que le ciel soit plus mort.

Faut ben, faut ben baiser dans toutes les ruelles de la ville pour enterrer les fétides odeurs des détritus pourrissants par une explosion de phéromones sexuels.

Ensevelir les centres d'achats sous des tornades de fraises psychédéliques pour qu'elles se nourrissent de vermiculite enchantée cachées sous les cellulaires et les talons hauts.

Jouer avec les chiens à crédit avec des balles-profit et des rapporte-sans-fond dans les cours à endettements et les forêts débiteuses.

Tuer des lumières bleues et rouges à coups de claques et pets en arrière e la tête, des bombes, des feux, des tsunamis de confettis qui voleraient un peu partout et me colleraient aux doigts.

Faut ben, faut ben, tsé veut dire.

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